Il est peu probable que vous connaissiez le plus grand fabricant de vélos de notre pays. En effet, pour la plupart des gens, le nom « Belgian Cycling Factory » n’évoque pas grand-chose. Mais lorsqu’on parle du « fabricant des vélos Ridley et Eddy Merckx », plus personne ne pédale dans la semoule, surtout pas les véritables passionnés de cyclisme. Et nous le sommes tous en Belgique, n’est-ce pas ? En visitant la chaîne de montage au siège de la société à Beringen, on comprend à quel point ce montage est novateur et bien réfléchi, et à quel point l’emballage en carton ondulé de VPK a été parfaitement conçu pour l’entreprise.
Le fabricant faisait déjà appel à VPK pour l’ancien emballage qu’il utilisait pour ses vélos et, tout comme les vélos qui ont connu une importante évolution au cours des dernières années, l’emballage devait changer afin de devenir plus durable. Frank Telgenkamp, l’Engineering Manager de Belgian Cycling Factory, nous a fait visiter l’entreprise et expliqué comment s’était passée la recherche du nouvel emballage. « Nous avons exploré le marché puis nous nous sommes de nouveau adressés à VPK. Leurs atouts nous ont une nouvelle fois convaincus. » Un grand bravo donc à VPK, mais nous aimerions également souligner l’excellent travail d’équipe réalisé par Belgian Cycling Factory. Frank a pu compter sur l’expertise de ses collègues Robbie Gelders et Jens Lyen, qui ont tous les deux joué un rôle important dans l’élaboration du nouvel emballage.
Pendant la visite, nous avons ouvert les yeux grands comme des soucoupes face à tout ce métal brillant. Nous avons appris la différence entre le revêtement en poudre et le revêtement humide. Nous avons constaté à quel point les différentes étapes du processus de montage sont parfaitement combinées les unes aux autres et se déroulent de manière efficace. « Auparavant, nous avions un mode de travail stationnaire, où chaque collaborateur montait un vélo du début à la fin. Aujourd’hui, chaque collaborateur est spécialisé dans une étape précise du processus », nous explique Frank. Détail intéressant : un emballage en carton est déjà utilisé dès la première étape pour la roue avant. Cette dernière est ainsi bien protégée lors de chaque étape du processus de montage et arrive dans la boîte au bout de la chaîne dans un état impeccable.
Fait étonnant : le marquage de la boîte même semble soigné sans être tape-à-l’œil. Une stratégie plutôt logique, puisqu’un look neutre est suffisant pour les clients de la société, qui sont des marchands de vélos. Le but est également de prévenir les vols. En effet, en tant que profane, on ne devine pas que la boîte renferme un vélo ayant un certain prix. La mention sur l’emballage « The only way is up » est peut-être l’élément qui surprend le plus. Une blague de Frank pour indiquer où se trouve le dessus de la boîte, « car la vie est déjà tellement sérieuse ». Pour la fermeture, des languettes en carton suffisent largement. L’entreprise utilise quand même aussi deux petits autocollants, comme une sorte de sceau. Ils ne sont pas à proprement parler nécessaires. Ils servent plutôt de signal pour le marchand de vélos : s’il voit que la bande adhésive a déjà été décollée lorsqu’il reçoit la boîte, le marchand sait tout de suite qu’il s’est passé quelque chose.
Il a fallu plus de six mois pour mettre au point le nouvel emballage. Frank déclare à ce sujet : « Oui, nous nous sommes montrés critiques, mais nous le sommes aussi envers nous-mêmes et les résultats de VPK sont solides. » Un exemple ? Belgian Cycling Factory souhaitait que les vélos quittent l’usine avec le guidon et les câbles déjà montés. Cependant, un guidon, c’est large et ça prend beaucoup de place dans l’emballage. Frank nous a montré comment Belgian Cycling Factory avait mis au point une innovation technique permettant de tourner le guidon et de le plier pour qu’il soit en partie sous le cadre, le tout sans abîmer les câbles déjà en place. VPK a par ailleurs trouvé le moyen d’emballer tous les éléments d’une façon ultracompacte et de les fixer solidement dans la boîte pour éviter qu’ils ne soient endommagés et que les clients n’effectuent des retours coûteux pour l’entreprise.
Lors de l’entretien préliminaire mené en vue de lancer le développement du nouvel emballage, la durabilité constituait déjà un point important. Il ne s’agissait pas simplement du recyclage de l’emballage en carton. « Cela commence dès la livraison », commente Frank. « Avant, un camion chargé de cartons arrivait à l’entreprise. Maintenant, nous recevons les cartons par palettes. Nous n’avons donc plus besoin d’un espace de stockage aussi grand qu’avant et avons plus de place pour d’autres choses. Et comme vous pouvez le voir, il n’y a plus aucune agrafe dans les boîtes. Cela signifie des déchets purs sans éléments métalliques et plus de risque de rayures sur le vernis à cause des agrafes. La mousse a été remplacée par une boîte solide renfermant plusieurs boîtes qui contiennent de petites pièces et permettent en même temps de protéger et de fixer le vélo. C’est un système bien pensé. »
« VPK nous a agréablement surpris sur de nombreux points. Cependant, si je dois résumer leurs points forts en quelques mots, je dirais qu’ils réfléchissent avec nous jusqu’aux plus petits détails. »
« Le nouvel emballage est moins haut, moins profond et est presque deux fois plus petit que l’ancien », s’enthousiasme Frank. Nous pouvons donc mettre plus de boîtes dans le camion. En effet, aujourd’hui, nous avons 10 boîtes par palette alors qu’avant, ce chiffre était de 6 pour les grandes boîtes et de 8 pour les petites boîtes. Plus de vélos dans le camion signifie moins de trajets à faire et donc une diminution des coûts liés au carburant et des émissions de CO2. » Frank a toujours été préoccupé par un détail : le pli du rabat du dessus. « VPK a fait en sorte que ce pli soit quelques millimètres plus haut que le pli du rabat situé en dessous. Cela semble insignifiant, mais grâce à cela, le dessus de la boîte est totalement plat, ce qui fait qu’une autre boîte posée dessus est parfaitement horizontale. Ce sont quelques millimètres qui font la différence. Les marchands de vélos sont eux aussi satisfaits : ils manquent toujours de place pour le stockage, donc grâce aux nouvelles boîtes plus petites, ils doivent désormais utiliser moins de ce précieux espace pour entreposer nos vélos. Ils peuvent aussi ranger plus de boîtes dans leur espace de stockage. »
Qu’en est-il de l’avenir ? De nouveaux développements, comme les e-race bikes, entraîneront-ils une modification des boîtes ? Nous sommes curieux de découvrir les innovations futures dans les domaines du cyclisme et de l’emballage…
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